La Boutique Bien-être de Marie

samedi 15 octobre 2011

La dérivation positive du mal être ou comment postposer la maladie

Vous l'avez sans doute compris, je suis une fervante adepte de la pensée positive. Je suis certaine que la manière dont nous envisageons les choses au quotidien nous permet de les réussir ou au contraire d'aller vers l'échec. J'essaie de mettre cette manière de voir les choses en pratique dans mon quotidien et parfois pour faire face à des évènements particuliers.


Nous avons tous été confrontés au risque de rater un évènement ou un RV important qu'il soit privé ou professionnel parce que notre santé était défaillante.

Les sportifs sont souvent confrontés à ce phénomène. Ils s'entrainent comme des fous et la veille ou le jour même de l'évènement sportif, leur corps les rend littérallement malade. Bien entendu, il y a diverses explications à ce phénomène. Certaines de ces explications sont sans doute liées au stress, à la peur de l'échec et donc à une vision négative de l'exploit. On a beau dire que l'essentiel est de participer et non pas de gagner, je connais peu de sportifs (surtout pour les épreuves individuelles) qui s'entrainent uniquement dans un but de participation oisive.

Il y a aussi un point de vue médical. Lorsque l'on s'entraine, on dépasse les limites de son organisme. Il doit alors redéfinir les priorités dans l'attribution de l'énergie générale et parfois il sacrifie un peu (beaucoup) l'immunité. C'est pour cela que les sportifs développent souvent une infection respiratoire ou des difficultés digestives juste avant ou pendant l'épreuve.

La réaction est alors assez violente car le sportif se sent trahi par son corps. Il vit presque ce corps comme une entité extérieure qui tombe en panne au moment où on a le plus besoin.

Il passe alors par les 5 stades que l'on observe en cas de deuil par exemple : négation ou déni (c'est pas vrai !), colère (souvent violente parfois intériorisée),  culpabilité ou marchandage (si j'avais su je serais pas venu ou rechercher des causes externes à son mal être),  la tristesse et enfin la résignation (abandon tout court ou en tout cas de l'objectif initial). J'ai remarqué qu'on passait par ces 5 stades pas seulement en tant que sportif mais à chaque fois que notre corps, notre santé nous faisait défaut avant un évènement important.


Avec la méditation, la chromothérapie, les théories zen et suite à la lecture de quelques ouvrages sur la médecine asiatique, j'ai développé la stratégie suivante quand je suis dans ce cas de figure.

La première étape est l'acceptation

Inutile de lutter. Tel le roseau qui ploit, il faut accepter le mal être comme un signe de notre corps, un message et il faut l'écouter. Sinon le corps criera plus fort et plus longtemps. C'est particulièrement vrai dans les cas de migraines. Quand je vois quelqu'un qui développe une migraine autour de moi, il commence toujours par entrer par les 5 phases de déni ce qui au final donne un mal être handicapant et long. Si on accepte la migraine, elle est en général moins forte et dure beaucoup moins lontemps. De plus, le corps sachant qu'il est écouté, vous envoie moins souvent ce message particulièrement désagréable.

Deuxième étape est la relativisation

Pourquoi accentuer les symptômes et surtout déjà visualiser tout ce que ces symptômes vont vous empêcher de faire. Essayez plutôt de vous dire que malgré tout, il y a encore beaucoup de choses que vous pouvez faire.

Troisième étape, c'est d'être réaliste mais pas défaitiste

Réviser la situation. Réaménager vos horaires et la charge de travail. Revoyez votre participation et vos objectifs à la baisse. Après tout, si votre corps flanche c'est sans doute que vous avez trop exigé de lui sans le laisser récupérer.

Quatrième étape. Dérivation postive de la douleur et/ou du mal-être c'est-à-dire postposer la maladie, le mal être ou la douleur.

VOUS AVEZ BIEN LU. Vous allez demander très gentiement à votre corps de postposer le mal être le temps de réaliser l'évènement, de participer à l'action sportive, d'aller travailler. Vous lui direz aussi qu'il peut sans soucis vous envahir à nouveau après. Je vous donne ci-dessous quelques exemples concrêts car cette méthode est un peu inhabituelle. Lorsque la trève est passée, mettez vous en position confortable pour recevoir à nouveau le message de votre corps. Avec un peu de chance, il vous aura oublié.

Cinquième étape. Plutôt que d'envisager le mal être, envisagez la guérison.

Lorsque nous sommes victime de notre santé, nous voyons tout de suite tout ce que cet état de chose provoque de négatif. Mais il y a aussi du positif. Quelques jours à la maison, vont peut être vous permettre de lire, de vous détendre, de vous occupez de vous, de terminer (à votre rythme) quelque chose que vous n'avez pas pu terminer. De tout simplement vous retrouver.

Sixième étape. Fêter votre guérison mais aussi le fait que votre corps ait accepté de postposer le mal être en le récompensant.

Parfois notre corps agit de manière primaire, un peu comme un enfant. On peut donc assez facilement le conditionner de manière positive. Si mon corps je sais que je vais le récompenser dès que je suis guéris (et pas le torturer à nouveau) et bien je vais tendre vers cette récompense le plus rapidement possible.

Enfin, faites vous confiance !

Nous avons tous en nous une énergie extraordinaire dont nous n'utilisons qu'une toute petite partie. Nous puisons souvent dans le mauvais réservoir lorsque nous allons mal ce qui renforce les déséquilibres énergétiques. Par contre, si nous conscientisons notre mal être, si nous l'acceptons, si nous visualisons la force de notre propre énergie et notre capacité de guérison et bien nous rééquilibrons aussi nos énergies pour repartir du bon pied.


Je résume donc :
En cas de mal être ou de maladie et face à l'éminence d'un évènement de Vie :
1. J'accepte le mal être
2. Je relativise
3. Je suis réaliste mais pas défaitiste
4. Dérivation positive de la douleur, de la maladie et/ou du mal être
5. J'envisage la guérison plutôt que le mal
6. Je fête ma guérison et/ou je récompense mon corps de m'avoir donné un sursis
Enfin, je me fais confiance !!!

Exemples :
Exemple 1 : Episode de migraine.
Le matin je me lève avec un début de migraine. Je sais que je vais devoir aller travailler, donner cours, aller à l'école...
Mon ancienne réaction était de me braquer ! "Oh non c'est pas vrai !!! Pas aujourd'hui. J'en ai marre. C'est toujours à moi que ça arrive. C'est pas juste. Vite un cachet".
Ma nouvelle réaction est : "Je t'entends et je t'écoutes. Peux-tu m'accorder un délai de 8 heures (soyez précis) avant de revenir, je te promets que tu ne le regretteras pas." Je visualise alors mon état hors migraine et je poursuis mes activités (avec le fond migraine d'accord). Je ne pousse pas mon organisme, je le respecte, je lui accorde des temps de repos, j'allège mon programme. Lorsque je rentre au bout des 8 heures. Je me mets dans une position confortable et je préviens mon corps qu'il peut faire ce qu'il a à faire. La migraine va m'envahir mais elle sera moins forte et moins longue. Je me récompense alors en général par une glace ou un milkshake. ;-)

Exemple 2 : Episode de maladie juste avant une compétition sportive.
Cela fait quelques jours que je traine une grippe. Fièvre, encombrement respiratoire, affaiblissement général, courbatures. Impossible d'envisager de participer à une épreuve sportve dans ces conditions. Pourtant j'y tiens beaucoup. Je ne veux pas laisser le groupe, je me prépare depuis longtemps. J'ai payé ma participation et cela représente un certain budget.
Ancienne réaction : les 5 stades du déni avec finallement, moi au fond mes couvertures en pleurs.
Nouvelle réaction : et bien, je suis quand même passée par les 5 étapes surtout la négation et la colère mais juste après la dernière (abandon), j'ai changé d'optique pour revenir en PENSEE POSITIVE. J'ai accepté mon état, je vais déjà mieux donc je relativise. Je suis réaliste quand à mes possibilité de participation mais je me dis que cela vaut la peine d'essayer. Je vais demander à mon organisme de me laisser une trève pendant la durée de l'épreuve. J'analyse tous mes symptômes pour constater avec bonheur que l'ensemble des symptômes s'amenuisent. Je sais déjà que je fêterai mon exploit quelqu'il soit avec mes ami(e)s lors d'un bon resto. Quitte à ne pas rester trop tard pour quand même créer des espaces de repos pour mon corps. J'ai la nuit et le lendemain pour me laisser à nouveau envahir par la maladie si mon corps l'estime nécessaire.


Voilà ! Y a plus qu'à comme je le dis toujours.

Je sais que cette vision des choses peut sembler singulière mais pourquoi après tout. Essayer mais en vous disant que c'est POSSIBLE, faites vous confiance et venez me raconter comment cela s'est passé !!! C'est gratuit et ça peut vous rapporter gros.

Bisous
Marie Coach Bien-être
http://www.mariecoachbienetre.be/

1 commentaire:

  1. Cette vision des choses est certe singuliere mais j'aime bien ce coté naturel et simple et puis cette singularité permet justement que chacun puisse faire sa propre experience.

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